La liberté d’expression, jadis conquête fondamentale, s’effrite sous le poids de la pensée unique et des médias qui privilégient le choc à la vérité. Entre censure déguisée, propagande et infantilisation, le débat s’appauvrit, l’esprit critique s’étouffe. Dans l’ère de la post-vérité, l’émotion remplace le fait, et ce droit sacré devient un privilège, inégalement distribué. Nous restreignons ce pour quoi nous avons combattu, trahissant nos idéaux. Si nous acceptons cette érosion, c’est la liberté elle-même qui mourra, non par interdiction, mais par indifférence. L’urgence est là : réveiller les consciences et réarmer l’esprit critique avant qu’il ne soit trop tard.